La technique pour rester motivé 7/7J
Édition gratuite #1 - Mes 5 astuces simples pour éviter la stagnation ↓
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Sommaire du jour
Sujet de la semaine : Comment rester motiver quand les résultats tardent à arriver ?
Tueur de mythes : Peut-on devenir “accro” au sucre ?
Partage de la semaine : Mon intervention dans le podcast Équilibre et performance
→ Si tu n’arrives pas à bien lire cet e-mail, consulte la version en ligne par ici.
Comment rester motivé quand les résultats tardent à venir ?
Si vous vous êtes déjà fixé un objectif physique ambitieux, vous avez probablement traversé des phases où les résultats n’étaient pas à la hauteur de vos efforts. Vous avez tout mis en place : une bonne routine d’entraînement, un plan nutritionnel adapté, des objectifs clairs. Et pourtant, les progrès semblent stagner. C’est frustrant, je sais, et il est facile de se démotiver dans ces moments-là.
J’ai moi-même vécu ces phases de stagnation où rien ne semble bouger. Mais il existe des moyens de surmonter ces périodes, de retrouver votre motivation et de continuer à avancer vers vos objectifs.
1. Ne vous laissez pas piéger par les chiffres
Que ce soit sur la balance, au niveau des charges en salle ou dans vos mensurations, il arrive que les chiffres ne bougent pas pendant un certain temps. Cela ne signifie pas que vous ne progressez pas. Il y a des améliorations invisibles qui se produisent : votre corps peut s’adapter, renforcer vos tendons, améliorer votre technique.
Pendant ces phases, je vous conseille de ne pas vous focaliser uniquement sur les chiffres. Ils ne disent pas tout. Évaluez aussi vos sensations à l’entraînement, vos niveaux d’énergie, et même votre état d’esprit général. Vous pouvez très bien progresser sans voir de changements immédiats sur le papier.
2. Revoyez vos objectifs à la hausse (ou à la baisse)
L’un des moyens de relancer la motivation est d’ajuster vos objectifs. Si vous vous concentrez uniquement sur un gros objectif à long terme, la route peut paraître interminable. Pourquoi ne pas le découper en petites étapes plus atteignables ?
Par exemple, si votre objectif est de perdre 10 kg ou de prendre 5 kg de muscle, fixez-vous des paliers intermédiaires : 2 kg dans un premier temps, ou encore augmenter vos performances sur certains exercices en priorité. Cela vous permettra de constater des progrès plus rapidement et de maintenir votre motivation intacte.
3. Variez vos routines
L’ennui peut être un grand facteur de démotivation. Si vous faites les mêmes exercices, aux mêmes heures, avec les mêmes charges, votre corps et votre esprit peuvent finir par s’habituer, et les résultats ne suivent plus.
Dans ces moments-là, la meilleure chose à faire est de varier vos routines. Essayez de nouveaux exercices, changez l’ordre de vos séances, modifiez vos séries et répétitions, ou intégrez d’autres activités comme des sports différents. Ces ajustements peuvent relancer votre progression et redonner un coup de fouet à votre motivation.
4. Trouvez du soutien
Avoir un objectif physique peut parfois donner le sentiment d’être isolé. Mais vous n’êtes pas seul dans ce processus. Parlez de vos difficultés à des amis, un coach ou même sur les réseaux sociaux. Le fait de partager vos doutes et vos réussites peut vous aider à maintenir le cap.
Personnellement, lorsque je traverse une période difficile, je trouve qu’échanger avec d’autres personnes qui suivent un parcours similaire aide énormément. Parfois, juste le fait de savoir que d’autres rencontrent les mêmes difficultés permet de relativiser et de se remettre en selle.
5. Soyez patient
Cela peut sembler cliché, mais la patience est clé. Les transformations physiques prennent du temps. C’est un marathon, pas un sprint. Vous pouvez avoir l’impression que vos efforts ne paient pas immédiatement, mais chaque séance, chaque repas comptent. Ces périodes de stagnation sont normales et même nécessaires. Elles permettent à votre corps de s’adapter et de se renforcer pour la suite.
Gardez toujours à l’esprit que la progression n’est pas linéaire. Il y aura des hauts et des bas. L’essentiel est de rester constant et de ne pas abandonner à la première difficulté.
Conclusion : ne vous découragez pas
Traverser des périodes de stagnation fait partie du parcours. Mais en restant concentré, en ajustant vos objectifs, en variant vos routines et en vous entourant de soutien, vous pouvez surmonter ces moments difficiles. Le plus important est de ne pas perdre de vue le long terme. Les résultats viendront avec le temps et la persévérance.
Le sucre rend-il vraiment accro ?
Vous avez sans doute déjà entendu cette affirmation : « Le sucre, c’est le poison moderne. Il rend accro comme une drogue ! » Mais qu’en est-il réellement ? Remettons les choses en perspective.
Si l'on suit cette logique, nous pourrions aussi dire que nous sommes tous « accros » à l'oxygène. En effet, tout comme l'oxygène, le sucre est essentiel à notre corps. Le glucose est indispensable au fonctionnement de notre organisme, et en l'absence de sucre, le corps se débrouille pour en produire grâce à la néoglucogenèse (transformation d’autres nutriments en glucose).
L'Addiction réelle
Le problème ne vient pas véritablement du sucre seul. En réalité, la plupart d’entre nous sommes plus accros à des aliments qui contiennent un savant mélange de graisses, de glucides et parfois de sel. Ce phénomène s'appelle le « bliss point » : ce mélange parfait rend certains aliments irrésistibles, comme la pizza, le chocolat ou les chips. Rarement composés uniquement de sucre, c’est ce mélange qui nous pousse à y revenir sans cesse.
Que dit la science ?
Une étude réalisée en 2017 par Markus et al. a analysé la dépendance alimentaire chez 1495 personnes en se basant sur les critères du DSM-IV. Elle a révélé que les aliments riches en graisses et savoureux créent bien plus de dépendance que ceux simplement sucrés. Conclusion ? Les aliments gras et salés génèrent plus de dépendance que le sucre seul.
Un Challenge : La prochaine fois que quelqu’un vous dit que « le sucre rend accro », demandez-lui ce qu'il entend précisément par sucre. Dans la majorité des cas, la conversation finira par s’orienter vers d’autres aliments, qui ne sont pas uniquement sucrés.
L'exemple du chocolat
Prenons le cas du chocolat. On le critique souvent pour son contenu en sucre, mais en réalité, il est surtout riche en graisses. Même le chocolat blanc, qui semble très sucré, contient deux fois plus de calories provenant des graisses que des sucres. Pour rappel, 1 g de graisse équivaut à 2,25 g de sucre en termes de calories.
Le sucre et le diabète
Le diabète de type 2 est une maladie où l'utilisation du glucose est perturbée, mais cela ne signifie pas que le sucre en est la cause directe. En fait, c’est ce qui empêche le corps d'utiliser correctement le sucre qui pose problème. Il existe même une compétition entre les sources d'énergie dans notre organisme, ce que l’on appelle le cycle de Randle. Si le corps brûle trop de graisses, comme c’est souvent le cas avec un régime cétogène, cela peut affecter sa capacité à utiliser le glucose.
Une cause alternative ?
Une étude publiée en 2019 dans la revue Nature a proposé une hypothèse intéressante : les endotoxines, appelées LPS (lipopolysaccharides), pourraient ralentir ou empêcher la régénération des cellules bêta (responsables de la production d'insuline). Et si ces endotoxines jouaient un rôle majeur dans le développement du diabète ?
Ce qu’il faut retenir
Le sucre n’est pas nécessairement l’ennemi que l’on décrit souvent. L’idée que le sucre seul cause une addiction est exagérée. Ce sont bien souvent les mélanges d'ingrédients comme les graisses et le sel qui sont à l'origine de cette « dépendance » aux aliments ultra-transformés. En ce qui concerne le diabète, la situation est bien plus complexe qu’une simple question de consommation de sucre.
Quelques Conseils
À privilégier : Les sources de sucre pures, comme les fruits, et la lecture attentive des étiquettes pour comprendre ce que vous consommez réellement. Beaucoup d'aliments que vous pensez riches en sucre sont en fait plus chargés en graisses.
À éviter : Croire que vous êtes accro au sucre. Ce n’est pas lui qui vous fait grossir ou vous rend diabétique. Ce qui importe, c’est l’équilibre global de votre alimentation.
En somme, le sucre est souvent diabolisé à tort. Soyez curieux, informez-vous, et ne vous laissez pas piéger par les idées reçues.
Intervention dans le podcast Équilibre et performance
J’ai eu la chance d’être invité par Tony pour parler de mon parcours et de sujets très pertinents sur les domaines de la nutrition. Voici le lien de son podcast et des plateformes sur lesquelles vous pouvez l’écouter : cliquez ici.
Voici la version YouTube si vous préférez nous regarder.
C’est tout pour cette semaine !
N’hésitez pas à poser vos questions en commentaire (je réponds à tout le monde).
Rendez-vous samedi prochain à 10h30 pour une prochaine édition et si je vous manque trop d’ici là, n’hésitez pas à lire les précédentes éditions en cliquant ici !